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Septembre 2009
: Berlin,
Beethovenschule : préparation des
questions et du débat avec F. Robine
sur science et humanisme |
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Christine
Meger |
l'éducation
scientifique, quel avantage...? |
et l'éthique
en sciences...? |
quelles
matières choisir..? |
Beethovenschule-façade |
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Christine
Meger et ses élèves, Wiebke, Janina,
Lukas, Stéphanie et Rukeia,
en train de préparer leur intervention
en visioconférence le 25 septembre 2008
sur science
et humanisme.
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Bildung
in Europa und die Rolle der Naturwissenschaften
–
einige Gedanken vonHerrn Wolfgang Harnischfeger,
Leiter des Beethoven-Gymnasiums in Berlin
Sollte die schulische Bildung ein zentraler Punkt
der gemeinsamen europäischen Politik sein?
Jedes Land sollte von sich aus ein großes
Interesse an Bildung für seine Bevölkerung
haben. Bildung stellt zunächst einmal ein
Verfassungsrecht dar, das von der Menschenwürde
und der freien Entfaltung der Persönlichkeit
abgeleitet werden kann, hat dann aber auch einen
ökonomischen Zweck. Ohne eine gut ausgebildete
Bevölkerung kann kein Land seinen Wohlstand
erhalten oder mehren.
Im Rahmen der europäischen Integration müssen
die zentralen Bildungsinhalte und die schulischen
und universitären Abschlüsse soweit
angeglichen sein, dass noch während der Ausbildung
ein Wechsel in ein anderes Land möglich ist.
Auf Hochschulebene ist seit den Vereinbarungen
von Bologna sichergestellt, dass die Studiengänge
vergleichbar gestaltet werden, was die Vereinheitlichung
der Inhalte vorangetrieben hat. Man sollte allerdings
bei aller Integration die regionalen Besonderheiten
erhalten. Ein Franzose soll ein Franzose bleiben
dürfen und ein Deutscher ein Deutscher, Joschka
Fischer hat dafür die Formel vom "Europa
der Vaterländer" gefunden, was meint,
dass die Integration nur gelingen kann, wenn wir
uns in unserer Unterschiedlichkeit respektieren.
Das gilt auch für den Bildungsbereich.
Zentrales Element aller Integration sind Sprachkenntnisse
und die Stufe darüber, Kenntnisse der Kultur
eines anderen Landes, die man nur durch einen
längeren Aufenthalt im Land erwirbt... Lire
la suite : Format
PDF-76Ko
Traduction française ci-dessous,
et en Format
PDF- 82 Ko |
Quelques réflexions sur la
formation scolaire en Europe et le rôle
des sciences
Wolfgang HARNISCHFEGER, Directeur de la Beethovenschule,
La formation scolaire, devrait-elle
être un point central d’une politique
européenne commune ?
Chaque pays devrait avoir un grand intérêt
à assurer une bonne formation pour ses
propres citoyens. Le droit à la formation
représente tout d’abord un droit
constitutionnel, et il est lié à
la dignité humaine et au droit au libre
épanouissement personnel. Mais il y a encore
un deuxième but, qui est d’assurer
la formation de ses citoyens : c’est un
but économique. Aucun pays ne peut ni conserver,
ni augmenter sa prospérité avec
une population dont la formation est insuffisante
ou laisse à désirer.
Dans le cadre de l’intégration européenne,
il est souhaitable d’aligner autant que
possible les contenus essentiels de la formation,
ainsi que les certifications scolaires et universitaires,
de telle façon qu’il soit possible
de suivre, pendant les études, la formation
dans un autre pays. Depuis les traités
de Bologne, la formation universitaire en Europe
s’est déjà harmonisée,
ce qui a aussi entraîné une certaine
unification et uniformisation des contenus. Cependant,
cette volonté d’unification doit
s’accompagner d’une défense
des particularités régionales. Un
Français doit toujours rester un Français
et un Allemand un Allemand ; pour décrire
cela, notre politicien Joschka Fischer (ancien
ministre des Affaires étrangères)
a trouvé la formule de l’«
Europa der Vaterländer »,
de « l’Europe des patries ».
Ceci signifie que l’intégration européenne
ne peut réussir, que si nous nous respectons
dans notre diversité. C’est vaut
aussi dans le domaine de l’éducation.
L’élément fondamental de l’intégration
européenne, ce sont les connaissances des
langues et les connaissances de la culture d’un
autre pays, que l’on acquiert lorsqu’on
peut faire un séjour prolongé dans
un autre pays. Le rôle
des sciences dans notre société
Imaginons une soirée entre amis, dans un
milieu bourgeois à Berlin. On y parle de
la « kleine Nachtmusik »
de Mozart, (en français « la petite
sérénade »). Par erreur, vous
attribuez cette fameuse musique à Beethoven.
Alors, vous vous ridiculisé jusqu’à
la fin de votre vie ! Par contre, si on vous demande
d’expliquer la différence entre le
monoxyde et le dioxyde de carbone, et si cela
dépasse vos connaissances, alors on vous
pardonnera facilement…, bien que les connaissances
chimiques soient fondamentales pour notre vie
et notre environnement, et qu’elles soient
bien plus importantes que la petite sérénade
de Mozart (Voilà ce que je dis en tant
que musicien, qui va toujours défendre
le rôle de la musique !). Pourquoi cet exemple
? Il doit démontrer que les sciences devraient
occuper une position centrale à l’école,
parce qu’elles garantissent la participation
au monde. En Allemagne, leur signification est
bien admise, mais ne se montre pas encore suffisamment
dans la réalité scolaire.
Des nouvelles voies pour les sciences
Comment parvenir à rendre les sciences
plus intéressantes pour les élèves
? La motivation peut se manifester, si on prend,
comme point de départ, les phénomènes
de tous les jours, parce qu’ainsi la signification
des sciences pour la vie de tous les jours devient
plus évidente pour chaque élève.
En réalisant qu’un phénomène
scientifique détermine ma vie, mon intérêt
va s’approfondir immédiatement. Et
je vais être motivé pour aller plus
loin. Un usage sensé des ordinateurs peut
aider aussi, tout comme l’usage d’une
langue étrangère dans l’enseignement
scientifique. L’association allemande des
chimistes publie ses journaux en grande partie
en anglais. Pourquoi ? Parce qu’autrement,
dans le monde entier, les chercheurs ne liraient
pas les articles allemands. On pourrait préparer
les élèves à cette réalité
en enseignant la physique, la biologie et la chimie
en deux langues (par exemple en anglais et en
allemand). C’est aussi le travail en équipe
qui devrait occuper une place importante à
l’école. Dans tous les secteurs des
sciences, les recherches de haut niveau mènent
à la spécialisation. La matière
se montre si complexe qu’une seule personne
ne peut pas connaître tous les détails.
Il faut une équipe pour construire une
vue d’ensemble. Dans les grandes entreprises
et centres de recherche, depuis longtemps les
chercheurs du monde entier travaillent ensemble.
Alors habituons nos élèves déjà
à l’école à cette manière
de travailler! Au plan didactique, je plaiderai
pour un enseignement intégré, pour
que la chimie, la biologie et la physique ne soient
pas enseignées séparément
(comme c’est le cas pour des raisons historiques
en Allemagne). Elles devraient être rassemblées
dans une seule matière scolaire sous le
nom de « Naturwissenschaften »
- en français « sciences exactes
» - ce qui existe, je crois, déjà
en France avec les SVT (Sciences de la Vie et
de la Terre).
Traduction : Christine Meger |
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