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Florence
ROBINE :
Visioconférence de 14h-16h
Présentation
et coordination : C. Michalewski, professeur au lycée
J.-P. Vernant,
Régie : J.-L. Gaffard, CRDP de Versailles,
N. Adde, Assistant multimédia au lycée
J.-P.Vernant
Adresse : 21, rue du Docteur Ledermann,
92310 Sèvres. tél. Tél : 01 46
26 60 10 - Plan
d'accès au lycée |
Son
exposé
sera articulé autour des trois
points suivants :
1/ L'éducation doit-elle être
au coeur de la politique de l'Europe?
2/ Quelle place et quel rôle doit
avoir l'éducation scientifique?
3/ Pour une éducation à
la science, moderne et humaniste, plus
ancré dans l'humain, dans le
concret et dans l'échange...
À
tous égards, la science occupe
actuellement une situation paradoxale
dans notre société. Omniprésente
dans notre vie quotidienne, plébiscitée
même à travers les multiples
objets de haute technologie qui nous
sont désormais indispensables,
elle est pourtant au cœur de toutes
les angoisses et souvent mise au banc
des accusés des maux de la planète.
Pourtant l’Europe ne cesse d’appeler
au développement des hautes technologies,
et à une meilleure formation
scientifique de ses habitants. L’Union
Européenne s’est également
fixée comme objectif d’augmenter
les flux d’étudiants vers
les filières scientifiques et
technologiques. Pour autant, les jeunes
européens hésitent, voire
renâclent, à s’engager
dans ces voies et l’enseignement
des sciences à l’école
ne semble pas toujours répondre
à leurs attentes. Quelle éducation
scientifique serait à même
tout à la fois d’outiller
utilement les citoyens européens
en vue des grands débats sociétaux
actuels, et de motiver davantage de
jeunes, de tous horizons, à s’engager
dans des carrières scientifiques
? En repensant les objectifs assignés
à ces enseignements, ne convient-il
pas de s’interroger également
sur les contenus et les méthodes
? Finalement, n’est-ce pas le
cœur même de ce qu’est
la science, de sa position au sein des
grandes activités humaines, et
de la façon dont elle se donne
à voir à l’école,
qui est interrogé par les débats
actuels en Europe? (Format
PDF)
Consulter
la bibliographie ci-dessous.
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14h00
- 14h10 :
SÈVRES : accueil
: Pierrette FLOC'H, Provisuere, ouverture
de la conférence : Czeslaw MICHALEWSKI,
Professeur de philosophie
14h10 - 15h10
: Conférence :
Science et humanisme, une éducation
à la mesure des ambitions de l'Europe,
Florence ROBINE, IGEN.
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salle
de visioconférece-Sèvres |
conférence
de Florence Robine |
questions
élèves lycée J.-P. Vernant |
Florence
Robine - C. Michalewski |
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La suite est en préparation... |
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Bildung
in Europa und die Rolle der Naturwissenschaften
–
einige Gedanken vonHerrn Wolfgang
HARNISCHFEGER, Leiter des Beethoven-Gymnasiums
in Berlin
Sollte die schulische Bildung ein
zentraler Punkt der gemeinsamen
europäischen Politik sein?
Jedes Land sollte von sich aus ein
großes Interesse an Bildung
für seine Bevölkerung
haben. Bildung stellt zunächst
einmal ein Verfassungsrecht dar,
das von der Menschenwürde und
der freien Entfaltung der Persönlichkeit
abgeleitet werden kann, hat dann
aber auch einen ökonomischen
Zweck. Ohne eine gut ausgebildete
Bevölkerung kann kein Land
seinen Wohlstand erhalten oder mehren.
Im Rahmen der europäischen
Integration müssen die zentralen
Bildungsinhalte und die schulischen
und universitären Abschlüsse
soweit angeglichen sein, dass noch
während der Ausbildung ein
Wechsel in ein anderes Land möglich
ist. Auf Hochschulebene ist seit
den Vereinbarungen von Bologna sichergestellt,
dass die Studiengänge vergleichbar
gestaltet werden, was die Vereinheitlichung
der Inhalte vorangetrieben hat.
Man sollte allerdings bei aller
Integration die regionalen Besonderheiten
erhalten. Ein Franzose soll ein
Franzose bleiben dürfen und
ein Deutscher ein Deutscher, Joschka
Fischer hat dafür die Formel
vom "Europa der Vaterländer"
gefunden, was meint, dass die Integration
nur gelingen kann, wenn wir uns
in unserer Unterschiedlichkeit respektieren.
Das gilt auch für den Bildungsbereich.
Zentrales Element aller Integration
sind Sprachkenntnisse und die Stufe
darüber, Kenntnisse der Kultur
eines anderen Landes, die man nur
durch einen längeren Aufenthalt
im Land erwirbt... Lire
la suite : Format
PDF-76Ko
Traduction française
ci-dessous, et en Format
PDF- 82 Ko
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Lukas
ENTEZAMI, élève en
terminale, Beethoven-Schule, Berlin
Le rôle des sciences exactes
et de la technologie en Europe. L’éthique
des sciences exactes : les résultats
de la recherche scientifique, risquent-ils
toujours être abusés pour la
production des nouvelles armes?
Voici quelques questions
qui étaient toujours importantes pour
la recherche et le développement: Est-ce
que la recherche scientifique peut toujours
être abusée pour l'armement ?
Risque-t-elle d’être changée
à mi-chemin en recherche militaire
? Quel est le rôle du rattrapage militaire
? Quelles raisons pourraient justifier un
tel abus? - Un coup d’œil jeté
dans l’histoire dévoile beaucoup
de différentes solutions pour cette
question. Le scientifique Alfred Nobel, inventeur
de la dynamite et fondateur du prix Nobel,
a détesté la guerre. Pour cette
raison, il a proposé l’invention
d’une arme anéantissante pour
qu’il y ait une balance entre les Etats
et une dissuasion. Aujourd’hui, on connaît
déjà cette arme qui fait peur
aux gens depuis presque 50 ans et qui risque
de tuer toute l’humanité immédiatement.
De plus, il y a toujours des guerres. Et des
négociations et tractations durent
toujours : qui dans le monde doit avoir le
droit de posséder les armes nucléaires
et qui non ?... Lire
la suite... en
français et en
allemand (format PDF) |
Rukeia El-ATHMAN et Stéphanie FIEDEL,
élèves en terminale, Beethoven-Schule,
Berlin
Pourquoi choisir
les sciences exactes comme cours renforcés?
Dialogue entre deux élèves
du lycée Beethoven à Berlin
1/ Pourquoi
est-ce que tu as choisi la physique et
les maths comme cours renforcés?
C'était toujours clair pour moi
que je ferais les maths comme cours renforcé
parce que ça, c'est ma matière
préférée depuis sept
années. J'aime les mathématiques
car elles sont toujours logiques et ça
ne dépend pas de l'avis du professeur
si ta solution est correcte -- il y a
seulement une solution dont il ne faut
pas discuter.
Avec la physique, c'était autre
chose -- on pourrait dire que ma décision
a été le résultat
d'un processus d'exclusion : comme deuxième
cours renforcé, je ne voulais pas
faire ni une langue étrangère,
ni une matière artistique, ni une
des sciences sociales. Alors, j'ai d'abord
pris l'allemand parce j'adore vraiment
lire et je m'intéresse aussi beaucoup
à la littérature. Mais déjà
après une heure dans le cours d'allemand,
j'ai vu que ce n'était pas le bon
choix pour moi et j'ai changé de
cours. J'ai décidé de changer
en cours de physique parce que ça
va bien avec les maths et parce que je
connaissais déjà le professeur.
Maintenant, je suis la seule fille dans
le cours renforcé de physique,
mais ça ne me dérange pas...
Lire
la suite : format PDF.
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conférence
suivie à Berlin par les élèves
de Christine Meger... et par des élèves
à Sèvres...
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Jean
Devos, SCEAUX,
Lycée
Marie Curie
« Diffusée en direct, le 25 septembre
2008, depuis le lycée Jean-Pierre Vernant
à Sèvres, la visioconférence
réunissait les partenaires du projet
«Europe, Éducation, École».
Proposée par Florence Robine, Inspectrice
générale de l’Éducation
nationale, Groupe des sciences physiques et
chimiques fondamentales et appliquées,
la conférence « Science et
humanisme » se présentait
comme une invitation à réfléchir
ensemble sur ce que pourrait être une
éducation à la science, «
à la mesure des ambitions de l’Europe
».
En présence de Béatrice POTIER,
Proviseure, les élèves de terminales
scientifiques du lycée Marie Curie
à Sceaux ont eu le plaisir d’assister
à cette conférence extraordinaire,
ainsi qu’au débat avec des élèves
de Banska Bystrica, Berlin, Bucarest, Modène
et Sèvres.
Je me joins à eux pour exprimer toute
notre gratitude à Madame l’Inspectrice
générale, pour avoir offert
à tous, ainsi qu’aux lycéens
de Marie Curie, un échange, à
la fois concret et humain, sur la place et
le rôle de l’éducation
scientifique à l’École.
Je remercie également Czeslaw Michalewski,
professeur de philosophie, pour ce dispositif
d’échanges, réellement
novateur et propice à un travail continué
de réflexion.»
Jean Devos, professeur de philosophie, Lycée
Marie Curie à Sceaux
Planning des préparatifs
et compte-rendu du lycée Marie
Curie à Sceaux (Format
PDF 100 Ko)
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Quelques
éléments bibliographiques |
•
Evolution of student interest in science
and technology studies – Policy report
Global Science forum, OCDE, mai 2006: http://www.oecd.org/dataoecd/16/30/36645825.pdf
• Europe needs more scientists,
report of the High Level Group on Human Resources
for Science and Technology in Europe,
président Prof. Gago. Commission Européenne,
2004 : http://ec.europa.eu/research/conferences/2004/sciprof/pdf/final_en.pdf
• Projet ROSE Relevance of Science Education
: http://www.ils.uio.no/english/rose/
• L’enseignement scientifique
aujourd’hui : une pédagogie renouvelée
pour l’avenir de l’Europe,
rapport du groupe de haut niveau sur l’enseignement
scientifique, président M. Rocard. Commission
Européenne, 2007 :
http://ec.europa.eu/research/science-society/document_library/pdf_06/report-rocard-on-science-education_fr.pdf
Consulter un article de Florence ROBINE
: Pourquoi les filles sont l’avenir
de la science…
« Dans une économie de la connaissance
où l’Europe souhaite accroître
significativement les flux vers les études
scientifiques et techniques, la faible représentation
des filles dans les carrières associées
est un fait avéré et problématique.
L’article analyse d’abord le contexte
français et européen, interroge
ensuite le rapport paradoxal des filles aux
sciences et propose enfin une réflexion
sur les pratiques afin que l’école
puisse résolument contribuer à
l’évolution de cette situation.»
Lire la suite : Format
PDF-568
Ko.
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