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Europe Éducation
École
Question préparée
par
Les étudiants francophones de Prague
pour la vidéo conférence du 17 mars 2005 :
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Bien que
la République tchèque soit un des Etats candidats
les mieux préparés à l'entrée dans
l'Union européenne, elle reste confrontée à
plusieurs défis à relever dans les années
à venir : reconstruction de l'Etat et décentralisation,
amélioration du fonctionnement de la justice, lutte contre
la corruption, sécurité sanitaire, protection
de l'environnement, fragilités économiques. Certains
parmi nos concitoyens s’inquiètent d’une
intégration qu’ils jugent trop rapide au sein de
la communauté. Ils craignent de ne pas être à
la hauteur.
D’abord au niveau économique : en effet le salaire
moyen par habitant est de 15000 à 20000 Kc par mois (soit
450 à 600 €) et le taux de chômage de 18%.
Ensuite au niveau social : de nombreuses réformes seraient
à mener trop rapidement et les difficultés de
financement pèseraient alors sur des régimes de
protection sociale encore fragiles.
Enfin au niveau politique : ayant acquis leur liberté
depuis 15 ans à peine, ils ont l’impression de
perdre une partie de celle-ci au sein de l’Europe, à
un moment où leur sentiment national est particulièrement
vif.
Aussi, ne trouvez-vous pas que cette « marche forcée
» vers une Europe presque fédérale puisse
inquiéter, voire même rendre méfiants ou
hostiles, les nouveaux partenaires ?
Marie-Thérèse (Prague) |
Textes
et réflexions sur l'éducation et l'école
Europe, Éducation, École
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du 09 mai |
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