DICTÉE EUROPÉENNE - ÉDITION 2011- VIDÉO
avec la particiaption des lycées français et francophones
Banska Bystrica, Iasi, Matera, Puteaux, Sèvres...
diffusée en visioconférence le 22 mars 2011, de 14h00 à 16h00
préparée par le CDI du lycée Jean-Pierre Vernant , à Sèvres,
et les partenaires eTwinning du Projet Europe, Éducation, École,
avec le concours de Jean-Pierre COLIGNON, ancien chef correcteur du journal Le Monde,
et avec le soutien Foyer Socio-Éducatif du Lycée JPV., de la Ville de Sèvres, des Amis de Sèvres
et de la Délégation académique des relations européennes et internationales de l'académie de Versailles.
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Élèves de 2de, 1ère et terminale, Lycée J.-P.Vernant
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A.Secheresse, J.P.Colignon,
A.Bouchez, A.Hosni, C.Michalewski,
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Élèves de 1ère et Terminale, Lycée J.-P. Vernant
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Banska Bystrica
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Élèves, Lycée J.-P.Vernant
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J.-P. Colignon, A.M. Huzum, C. Michalewski |
Élèves du lycée Agora à Puteaux |
Élèves du lycée Agora à Puteaux
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Élèves du lycée Agora à Puteaux
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Premier Prix à Sèvres
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Élèves de Matera |
Proclamation des résultats |
de nombreux prix à Sèvres
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Isabei Ferreira - Portugal |
A.M. Huzum et ses élèves de Iasi |
Échange en direct entre Iasi et Sèvres
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Échange entre élèves à Iasi et Sèvres |
Échange entre élèves à Iasi et Sèvres
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Texte de la dictée : Les oranges, ce ne sont pas des fleurs ! (Format PDF)
En ce samedi après-midi, alors que les cloches de toutes les églises carillonnaient à toute volée, un défilé bigarré et exubérant partait du centre-ville pour, empruntant les plus grandes artères de la ville, rejoindre le parc du vieux château. Cela représentait une balade de cinq kilomètres et demi pour cette joviale procession qui marquait la conclusion du carnaval…
En tête de ce cortège, et tous vêtus d’un uniforme fantaisiste jaune serin et coiffés d’un képi cramoisi de haute taille, gesticulaient des tambourinaires qui frappaient comme des sourds sur leur instrument. Ils étaient suivis par une troupe de quelque deux cents majorettes, chacune en jupette bleu ciel, lesquelles étaient dirigées par un tambour-major perché sur des échasses.
Les chars du corso fleuri arrivaient ensuite, et la plupart d’entre eux représentaient une scène de la mythologie gréco-romaine. Certains autres étaient consacrés au folklore d’un pays européen… Tous ces véhicules disparaissaient sous les fleurs : des roses, des tulipes, des œillets, ou sous des agrumes tels que des oranges, des citrons, des mandarines…
Juchés sur les chars, des adolescents jetaient des confettis multicolores, des fleurs et des serpentins sur les spectateurs, au sein desquels de nombreuses personnes portaient un masque vénitien rigide, d’un blanc immaculé, ou bien un loup de velours noir. D’autres badauds avaient carrément adopté un déguisement complet, qui les métamorphosait soit en hussard(s), soit en arlequin(s)*, ou bien encore, pour les femmes, en factrice(s) des années 1950.
Entre les chars étaient intercalés fanfares et orphéons qui déjà, la veille, avec leurs cuivres et leurs instruments à percussion, s’étaient succédé pour animer bruyamment, et avec entrain, les bals du soir.
… Vers minuit, grâce aux pyrotechniciens, les feux d’artifice, mêlant aux étoiles leurs panaches de feu, enthousiasmèrent tout le public. D’aucuns, pourtant, arboraient des bleus, des hématomes, voire des bosses : emportés par l’enthousiasme, quelques filles et garçons embarqués sur les chars avaient aussi envoyé dans la foule, et un peu trop vigoureusement, des citrons et des oranges bien fermes ! |