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Petr Vorel, élève
au lycée Matyas Lerch, à Brno
Le voyage en Suisse, depuis Brno jusqu'à Lausanne,
dure à peu près 12 heures.
On est arrivé à huit heures du matin. Je
venais de me réveiller, et je ne savais pas ce
qui se passait. J’ai pris automatiquement mes affaires
et la mère de mon correspondant m’a emmené
à la maison. Même là, j’avais
du mal à me rendre compte, où j’étais.
Je me suis dit que je serais débout, et je me suis
endormi deux minutes après.
On était dimanche. Après que je me sois
réveillé, j’ai rencontré mon
correspondent (de Pérou) et sa sœur (de Colombie),
les deux arrivés de l’Amérique. Au
cours de la première semaine on se familiarisait
petit à petit avec le pays et la ville.
Le système à l’école était
ma première surprise. Il y a (en France aussi)
des pauses de 45 minutes, ou plus, pour manger, ce que
nous ne savions pas en Rép. tchèque. Quand
nous avons demandé aux élèves ce
qu’ils faisaient pendant une pause qui dure non
pas 45 minutes, mais deux fois plus, ils nous ont répondu
qu’ils allaient manger plus loin, en ville. Nous,
les Tchèques, nous sommes habitués à
manger tout le repas en 10 minutes, et à le mâchonner
et digérer en classe, au cours de la leçon.
On assistait aux cours de maths renforcées et on
était surpris de voir que même s'il s’agissait
des maths renforcées, on était beaucoup
plus avancés. On assistait également aux
cours de philosophie, de psychologie. Nous faisions de
l’aviron (parmi les cours les plus intéressants).
En ce qui concerne le comportement général
des Suisses, ils ne sont point du tout pressés.
Ils marchent lentement et même s’ils disent
qu’ils sont ponctuels, certains parmi eux ne correspondent
pas du tout à ce verdict. Par ailleurs, ils ont
le droit de voter pour n’importe quoi et ils en
profitent. Par exemple, les Suisses de Lausanne ont voté
pour qu’il n’y ait plus de bâtiments
autour de la ville. C’est pourquoi il y a une circulation
tellement forte. Quand nous étions là, les
Suisses votaient pour la libre circulation. Heureusement,
qu'ils ont voté pour! Mais le paradoxe le plus
grand, c'est que ceux qui ont voté contre, c’étaient
justement les étrangers de l’est qui se sont
établis en Suisse. Voilà un exemple du comportement
de (quelques) Suisses.
Après un mois et demi de séjour, on a dû
rentrer en Rép. tchèque. Mais on a gardé
une grande impression de la Suisse, de ce paysage magnifique,
de ce lac merveilleux de Léman et des montagnes
énormes.
Octobre 2005
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